Instructor Wilson
Tombé dans les valeurs sportives coubertiniennes dès mon plus jeune âge, j’ai pu développer le goût du challenge, l’esprit d’équipe et le dépassement de soi à l’Union Sportive de Fontenay-sous-bois, club omnisports situé dans l’une des villes les plus sportives de France et incubateur de sportifs de haut niveau de renom : le perchiste champion olympique Jean Galfione, le boxeur champion d’Europe Medhi Labdouni, le taekwondoïste vice-champion olympique Pascal Gentil et le footballeur Blaise Matuidi … Ayant des origines portugaises, le football a bien évidement été la pratique sportive par laquelle j’ai pu obtenir ma première licence sportive et ce, comme un peu près tous les luso-descendants de France, vu que le football est considéré comme une religion au Portugal ! |
En revanche, c’est dans les arts martiaux et surtout par la pratique du Viet Vo Dao que j’ai pu amplifier ma passion pour les activités physiques et sportives : le coté martial, la droiture, le respect à tous les niveaux, la préparation des passages de grade, l’adrénaline après chaque technique accomplie, mouvement exécuté ou trophée remporté… Des années inoubliables et dopées par les images du septième art : « Bloodsport », le Festival des arts martiaux à Bercy ainsi que les combats de Guillaume Kerner, l’ange blond du Muay Thai, le premier à donner l’exemple par son titre de champion du monde devant 200 000 spectateurs sous le rythme des instruments de musique traditionnels thaïlandais. |
C’est à l’âge de 18 ans (1999), à Lisbonne na Praia da Costa Caparica, que j’ai compris que les arts martiaux étaient aussi présents en dehors du continent asiatique. Meia Lua de Compasso, Aù Salto Mortal, Armada, Queixada e Aù Batido, autant de mouvements réalisés avec une telle facilité, souplesse… Impossible à mes yeux. Mestre Aranha de Nação Capoeira, fut le tout premier capoeiriste que j’ai rencontré et qui m’a montré l’instrument de musique symbole de la Capoeira : le Berimbao. Tout y est ! Sport, acrobatie, art martial, instruments de musique, chanter en portugais, voyager et rencontrer une famille de pratiquant où l’entraide et la solidarité internationale prédomine à chaque séance, stage ou festival. |
Touché comme des milliers d’autres en France par le manque de structure et d’organisation fédérale afin de pouvoir pratiquer en toute simplicité, ce fût dans les livres, les films, la musique, les voyages et autres activités culturelles que j’ai pu m’adonner pleinement à la Capoeira. C’est aussi par la participation à plusieurs stages au sein des services municipaux de la jeunesse et des sports de région parisienne avec : Bem ti vi, Torneiro, Pimpolho, ainsi que Mestre Fabio de União dos povos… Pour pratiquer la Capoeira, il faut être mobile et ne pas avoir peur de s’ouvrir aux autres ! A cette époque, j’avais même réussi à convertir un bon nombre de mes amis Fontenaysien et on s’entrainait régulièrement les mercredis de manière non informelle en toute liberdade. |
Zeca Paca do Grupo Suldabahia, fût le capoeiriste qui changea ma vie de capoeirista, surtout après les rodas organisées par ses soins à Saint-Maur-Créteil. Une ambiance et une énergie incroyable se dégageait au Club 94. J’y ai tout de suite adhéré et je n’ai plus jamais quitté les valeurs véhiculées par Mestre Railson, Professeur Zeca Paca et surtout du Contremestre Nuno, qui me guide aujourd’hui en ayant repris le flambeau Suldabahia en France. |
Je m’adonne actuellement dès que je peux au développement des activités associatives et du projet Suldabahia en France supervisé par le Contremestre Nuno, un modèle pour moi sur tous les plans : ténacité, solidarité, sens du service et expert dans son domaine d’activité ! J’en profite pour le remercier ainsi que mes parrains Professeur Estagiario Ganga Zumba et Instructeur Michel qui m’ont permis de concrétiser mon grade de moniteur lors de ma dixième année de pratique officielle chez Suldabahia France (2017). |
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